viernes, 23 de enero de 2015



                         UNASUR, DIÁLOGO Y ARRUGA

      

UNASUR, por intermedio de su Secretario General, Ernesto Samper, se ha pronunciado de nuevo acerca del diálogo político en Venezuela, después de haber dejado de lado el tema por muchos meses y de empeoradas las circunstancias,  cuyo alivio, por cierto, tampoco se ve por los lados del gobierno visto el discurso de Maduro ante la Asamblea nacional en días pasados.
Según Samper, en el ente multilateral estamos pendientes de la situación social en Venezuela y listos para apoyar al gobierno del presidente Maduro en lo que sea necesario”. Por otro lado, reitera la propuesta de abrir un diálogo entre organizaciones sociales y políticas y el gobierno, con vistas a tomar decisiones sobre ajuste económico y así preservar la estabilidad política.
Con tal declaración ese ente, al menos en lo retórico, admite que hay una crisis grave y que el gobierno no está en capacidad de resolverla solo. Se huelen que la situación política interna podría pasar a mayores, habida cuenta del estado desastroso de la economía nacional y la perspectiva de profundización de él en virtud de la caída de los precios del petróleo.
Todo esto en el marco de un panorama general hemisférico en el que se advierten cambios y reacomodos, siendo el de la reactivación de las relaciones EEUU-Cuba uno de ellos, cuyas repercusiones a mediano y largo plazo no son aún muy claras, pero que tendrán incidencia en el gobierno de Venezuela, disminuida ya su influencia, que como se sabe, cabalgaba sobre una petrodiplomacia propia de tarambanas irresponsables.
El pronóstico para nuestro país no puede ser más sombrío. La incompetencia, el despilfarro y el latrocinio de un populismo salvaje han lanzado por el desaguadero cerca de un billón de dólares. Chávez y su sucesor han infligido a la Nación perjuicios nunca antes experimentados.  No sólo daños materiales e institucionales, también morales.
En los próximos meses podrían ocurrir eventos políticos y sociales de consecuencias espantosas en nuestro país, y ojalá no sucedieran. Ya la nefasta conducción gubernamental que tenemos ha producido efectos irreparables. No se ve voluntad para enderezar un rumbo desatinado.
Si no se adoptan las medidas económicas correctivas de manera perentoria, si se sigue corriendo la arruga, nos hundiremos todos sin excepción.   Gobierno, oposición y pueblo seremos las víctimas del desastre tantas veces anunciado.
Estamos convencidos de que los que están al frente del gobierno no tienen idea de cómo resolver el macro-entuerto que ellos crearon. Simplemente, porque  no comprenden lo que está sucediendo; no tienen la capacidad, el conocimiento ni la experiencia para ello. Además, la ideología tóxica que los inspira los incapacita y sus conflictos internos los paralizan.
Sólo un gobierno de transición podría enrumbar el país hacia su normalización, que no será indolora. Medidas draconianas  habrá que tomar, el daño es enorme y requerirá de tiempo para remediarlo. De allí que deba contar con el mayor apoyo político y una amplia aceptación popular, sin olvidar el sostén de actores externos, gobiernos o instituciones internacionales.
Ese gobierno de emergencia debe salir de un diálogo realista y sincero en el que participen todas las fuerzas políticas y sociales que estén conscientes de lo que se está jugando el país.   
Si UNASUR, CELAC, OEA, el Vaticano o cualquier otro actor internacional han hecho la correcta valorización de nuestra angustiosa y peligrosa situación, deberían de manera más activa y por los canales que corresponda, ejercer presión sobre el gobierno venezolano, que terca e irracionalmente se sigue negando a entenderse con los sectores políticos y económicos de la Nación.
Las encuestas registran un aplastante rechazo de la conducción gubernamental. La población está harta de las penurias, del desabastecimiento de productos básicos y de la matanza diaria de una criminalidad desbordada en las calles por falta de gobierno.  
Si el gobierno nacional sigue posponiendo las medidas necesarias para salir del hueco en que nos metió, y pretende dar largas que le permitan mantenerse en el poder  a la espera de un milagro celestial, lo más seguro es el colapso definitivo.
Aunque no esperamos mucho de la entelequia que es UNASUR, quien quita que allí sí se pueda producir algún milagro que ayude a los venezolanos a salir de la tragedia que están viviendo.   

EMILIO NOUEL V.
@ENouelV
Emilio.nouel@gmail.com

lunes, 19 de enero de 2015

De la pertinence des frontières émotionnelles


  Katia Zhuk
Quel statut accorder à l'émotion dans l'étude des phénomènes géopolitiques? Les cultures et les nations, peuvent-elle être analysées par les prismes de la psychologie et des émotions? Cette question ne cesse de diviser la communauté des spécialistes en géopolitique et relations internationales.
De l'émotion à l'acte
Les événements du 7 janvier à Charlie Hebdo mettent en évidence qu'aujourd'hui, les frontières émotionnelles sont devenues tout aussi importantes que les frontières physiques et topographiques dans l'analyse des faits géopolitiques internationaux. La gestion de la frontière imaginaire entre "moi" et "l'autre" (individu, groupe, Etat) portent d'importants risques de déstabilisation.
Les émotions sont dotées d'une grande force dès lors que leur mobilisation affecte d'une façon importante la capacité d'action des acteurs. En effet, le sentiment d'humiliation, de colère et, sans doute, de peur, a guidé deux personnes à commettre mercredi dernier à Paris un assassinat infâme et froid. Le rôle de leurs émotions a été capital dans leur détermination et dans le choix de la stratégie à laquelle ils ont eu recours pour combattre "l'ennemi", le degré d'atrocité de leurs actes étant à la hauteur de leur haine. Les mécanismes préventifs des systèmes internationaux comme des dispositifs nationaux (juridiques, de sécurité, etc.) n'ont pas résisté à la violence du choc.
L'événement tragique à Charlie Hebdo et les jours qui ont suivi posent également la question de la réaction de la communauté internationale face à l'atteinte de principes aussi puissants que la liberté d'expression et individuelle. Deux scénarios peuvent être imaginés: l'un serait celui de l'engrenage de la peur et de la haine, l'autre celui de l'espoir et de la confiance. Cependant, ces scénarios ne sont pas représentatifs de deux camps opposés. Ils sont bel et bien partagés d'un côté et de l'autre de la "frontière" sociale (et non territoriale) qui est à l'origine du drame du 7 janvier.
L'engrenage de la peur et de la haine
Le premier schéma correspond de part et d'autre à celui d'un état collectif et prolongé d'hystérie, de dépression et de paranoïa, les émotions négatives dominant le jugement et engendrant ainsi une peur de plus en plus forte et violente envers l'Autre. Il est donc plus facile de choisir la peur en s'enfermant dans la colère, la méfiance généralisée ou la frayeur permanente.
L'espoir et la confiance
Un autre chemin est cependant possible bien qu'il soit difficile à envisager à ce jour car les sentiments sont encore exacerbés. Il s'agit du scénario de l'espoir et d'une prise de conscience commune que la barrière du ressentiment est un obstacle certes difficile, mais nécessaire à franchir. Ce serait le scénario du renouvellement de la confiance dans nos valeurs et dans l'Autre, besoin fondamental des mondes occidental et arabo-musulman. Les frontières émotionnelles, en s'articulant aux frontières cognitives, nourriraient ainsi davantage le dialogue, l'ouverture et l'apaisement avec l'Autre. Les frontières "murs" ou "barrières" cèderaient progressivement place à des frontières aux fonctionnements bien différents que sont les "ponts" ou les "interfaces".
Retenir, comprendre et se remettre en question
La mobilisation de caractère et d'ampleur inédits dont nous étions tous témoins dimanche partout en France pose deux exigences. Primo, il faut que cette manifestation, qui suscite autant d'admiration dans de nombreux pays, reste ancrée dans la mémoire collective Française, celle des juifs, musulmans, catholiques, protestants, bretons, alsaciens, algériens et bien d'autres français. Secundo, il faut absolument que le rapprochement autour d'une émotion commune produise des effets pérennes, que ce soit en France ou dans le reste du monde. D'un côté, il est souhaitable qu'il permette d'engager le dialogue sur la liberté d'expression entre la société civile et les gouvernants dans les pays où ce droit, sans être absent, connaît des limites institutionnelles importantes. D'un autre côté, il serait aussi temps de repenser la façon souvent binaire et stéréotypée dont nous voyons la frontière qui nous sépare de l'Autre. Nous n'avons plus droit aux amalgames. Notre devoir aujourd'hui est, plus que jamais, d'essayer de comprendre l'Autre (ses émotions, ses schémas mentaux et ainsi ses comportements), contribuant ainsi à ce que les frontières cognitives produisent des effets stabilisateurs sur les affaires du monde.
 

It can be morning again for the world’s middle class



The most challenging economic issue ahead of us involves a group that will barely be represented at this week’s annual Davos summit — the middle classes of the world’s industrial countries.
Nothing is more important to the success of industrial democracies than sustained increases in wages and living standards for working families, as the Inclusive Prosperity Commission, which Ed Balls and I co-chaired, concludes in a report .
Amid the focus on global finance, on geopolitics and on the moral imperative of helping the world’s poor, no one should lose sight of the fact that without substantial changes in policy the prospects for the middle class globally are at best highly problematic.
First, the economic growth that is a necessary condition for rising incomes is threatened by the spectre of secular stagnation and deflation. In the US, last year was to be one of rising interest rates with acceleration of growth, the end of quantitative easing, and the approach of tightened monetary policy. In Japan, prices were to start rising again. In Europe, it was to bring continued reform and normalisation.
In fact, 10-year rates have fallen by well over 100 basis points in the US and are only half as high in Germany and Japan as they were a year ago. In a number of major countries short-term interest rates are negative with lenders to governments forced to pay for the privilege. Such low interest rates suggest a chronic excess of saving over investment, and the likely persistence of conditions that make monetary policy ineffective in Europe and Japan, along with their possible re-emergence in the US. Market measures almost everywhere suggest inflation is expected to be well below target for a decade.
The world has largely exhausted the scope for central bank improvisation as a growth strategy. Excess demand, inflation, excessive credit and the need for monetary tightening should be the least of our policy concerns. Central banks will still have to do their part but it is time now for concerted and substantial measures to raise both public and private investment.
Second, the capacity of our economies to sustain increasing growth and provide for rising living standards is not assured on the current policy path. America is often held out as a model and indeed its performance has been strong by global standards. The US has enjoyed growth of about 11 per cent over the past five years. Of this, standard economic calculations suggest that about 8 per cent can be regarded as cyclical, resulting from the decline in the unemployment rate. That leaves just 3 per cent over five years as attributable to growth in the economy’s capacity. Even after our recovery, the share of US men aged 25-54 who are out of work exceeds that in Japan, France, Germany and the UK.
Demand factors apart, growth prospects are worse in Europe and Japan where adult populations are shrinking and ageing, and economic dynamism is subsiding. A significant part of the sharp downward revisions in the estimated potential of industrial economies over the past seven years is the consequence of the recession conditions of recent years. In many ways strong growth is the best structural policy for promoting future growth as investment rises, workers gain experience and so forth. But more must be done.
Third, if it is to benefit the middle class, prosperity must be inclusive and in the current environment this is far from assured. If the US had the same income distribution it had in 1979, the bottom 80 per cent of the population would have $1tn — or $11,000 per family — more. The top 1 per cent $1tn — or $750,000 — less. There is little prospect for maintaining international integration and co-operation if it continues to be seen as leading to local disintegration while benefiting a mobile global elite.
The focus of international co-operative efforts in the economic sphere must shift. Considerable progress has been made in trade and investment. Less progress has been made in preventing races to the bottom, in areas such as taxation and regulation. Only with enhanced international co-operation will the maintenance of progressive taxation and adequate regulatory protection be possible. And only if ordinary citizens see benefit in an ever more open global economy will it come about.
These three concerns — secular stagnation and deflation, slow underlying economic growth and rising inequality — are real. But they are no grounds for fatalism.
The experience of many countries and many eras shows that sustained growth in middle class living standards is attainable. But it requires elites to recognise its importance and commit themselves to its achievement. That must be the focus of this year’s Davos.

The writer is Charles W Eliot university professor at Harvard and a former US Treasury secretary

miércoles, 14 de enero de 2015

Alianzas para la paz



Photo of John F. Kerry
JOHN KERRY

PROJECT SYNDICATE



WASHINGTON DC – Crecí a la sombra de la Segunda Guerra Mundial y en los albores de la Guerra Fría.
El trabajo de mi padre como funcionario del Servicio Exterior me dio la oportunidad de presenciar la historia con punzante proximidad: Nunca olvidaré nuestras caminatas por las playas de Normandía, donde aún yacían los cascos quemados de las lanchas de Higgins, tan solo unos pocos años después de que tantos jóvenes fueran a la tumba para que el mundo pudiera ser libre. Tampoco podré olvidar la sobrecogedora sensación de pasar en bicicleta por la Puerta de Brandeburgo desde Berlín Occidental hacia el Este y ver el contraste entre quienes eran libres y quienes estaban atrapados al otro lado de la cortina de hierro.
Lo que ahora me impresiona, tantos años más tarde, es que una generación de líderes ganó no solo una guerra, sino también la paz. Lo hicieron juntos, los Estados Unidos y nuestros socios trabajamos juntos para crear alianzas que brindaran prosperidad y estabilidad a Europa Occidental, Japón y Corea del Sur. Viejos enemigos se convirtieron en nuevos aliados y juntos promovieron un nuevo sistema económico mundial, que creó un mundo más próspero. E incluso durante la furia de la Guerra Fría, los líderes encontraron formas de cooperar para controlar la proliferación de armas y evitar el apocalipsis nuclear.
En resumidas cuentas, al construir instituciones internacionales y asociaciones estratégicas eficaces e indispensables no solo evitamos otra catastrófica guerra mundial sino que, en última instancia pusimos fin a la Guerra Fría y elevamos el nivel de vida de cientos de millones de personas.
Esa es la extraordinaria historia del siglo XX. La pregunta ahora es cuál será la historia que nos legará el siglo XXI.
En la actualidad, el orden mundial enfrenta nuevos desafíos: la agresión rusa pone nerviosos a los aliados; los extremistas que secuestran a la religión amenazan a los gobiernos y a la gente por doquier; la tecnología acelera un cambio en el equilibrio del poder entre los gobiernos y los gobernados, que ofrece tanto oportunidades para la responsabilidad democrática como obstáculos para la política inclusiva.
Hemos pasado de un mundo donde el poder residía en las jerarquías a otro donde habita en las redes y el arte de gobernar aún tiene que adaptarse. Las instituciones y asociaciones internacionales que surgieron en los años de posguerra requieren tanto mantenimiento como modernización.
Frente a toda esta turbulencia, hay quienes sugieren que Estados Unidos debe mirar hacia adentro. Nada nuevo hay en esto. Hubo quienes sostuvieron lo mismo después de la Segunda Guerra Mundial y lo afirmaron nuevamente hace 25 años, después de la caída del muro de Berlín. Estaban equivocados entonces... y lo están ahora.
Nunca hubo mayor necesidad de liderazgo y Estados Unidos nunca estuvo más involucrado en el mundo. Nuestra participación en la primera transición democrática pacífica en Afganistán nos recuerda que, después de invertir tanta sangre y tesoros para dar a los afganos la oportunidad de tener éxito en la batalla, el mundo es igualmente responsable de ayudar a sus líderes a tener éxito en el gobierno.
Sabemos que la destrucción del cien por ciento de las armas químicas declaradas por Siria no hubiera sido posible sin perseverancia y diplomacia directas y prácticas; y que la horrible e inmoral guerra civil siria no hubiera terminado sin un compromiso de igual magnitud. También en Asia, donde el presidente estadounidense Barack Obama y el presidente chino Xi Jinping anunciaron recientemente ambiciosos compromisos para ocuparse del cambio climático, se nos recuerda lo que pueden lograr conjuntamente los países con verdadero liderazgo, y cuánto más es necesario para lograr un acuerdo exitoso sobre el clima el próximo año en París.
El mundo ha cambiado y estamos cambiando con él. Las líneas del mapa ya no contienen las peores amenazas y los jugadores ya no están divididos claramente en dos facciones.
En el siglo XXI, todos somos vecinos. Por eso el mundo necesita de una diplomacia de coalición. Ningún país puede vencer por sí solo al terrorismo. Ningún país puede solucionar la amenaza existencial del cambio climático por sí mismo. Ningún país puede erradicar la pobreza extrema, combatir las posibles pandemias ni mejorar la seguridad nuclear individualmente.
Nadie puede vivir con más seguridad y riqueza dándole la espalda al mundo. Debemos apoyarnos en nuestra historia de alianzas y formar nuevas coaliciones: con los gobiernos, con la sociedad civil y, sí, con el ciudadano de a pie.
Un buen ejemplo es el esfuerzo internacional para enfrentar la maligna brutalidad del Estado Islámico en Irak y Siria. Se están usando las herramientas políticas, humanitarias y de inteligencia de más de 60 países para apoyar una acción militar unificada. El éxito no depende de lo que un único país, o incluso un puñado de países, pueden hacer, sino de lo que podemos lograr todos juntos contra esta amenaza común.
En un frente igualmente importante, EE. UU. está trabajando con las Naciones Unidas para impulsar una respuesta mundial al riesgo que presenta el virus del ébola. He hablado personalmente con más de 50 líderes extranjeros y todos coincidimos en que solo a través de la coordinación de nuestras acciones podemos detener la devastación en África Oriental y limitar la diseminación del ébola.
Estamos avanzando en ambas cuestiones, pero resta mucho por hacer. Unir a los países con intereses encontrados y recursos dispares es un trabajo duro. Exige una intensa participación diplomática y recurre a relaciones que se han construido y mantenido durante décadas, así como a alianzas con nuevos socios. Pero al superar las diferencias y coordinar los esfuerzos para derrotar al estado islámico y al ébola, estamos reforzando el apoyo a un orden mundial basado en soluciones colectivas a problemas comunes.
La cooperación es igualmente vital para reforzar los principios económicos sobre los que Estados Unidos y otros países cimentaron su prosperidad de posguerra. La frustración no debe superar a la oportunidad en ningún país. Por ejemplo, las negociaciones para el Acuerdo Estratégico Transpacífico de Asociación Económica (TPP, por su sigla en inglés) refleja la determinación del presidente Obama para lograr un acuerdo con países que representan un tercio del comercio mundial y el 40 % del PBI de nuestro planeta.
Los beneficios –tanto para los EE. UU. como para nuestros socios– son enormes. Se estima que el TPP puede aportar 77 mil millones de USD al año en ingresos reales y crear 650 000 puestos de trabajo, tan solo en Estados Unidos. El Acuerdo Transatlántico sobre Comercio e Inversión que se está negociando con la Unión Europea ofrece otro paso fundamental para aumentar el comercio.
Independientemente de su objetivo –la seguridad mutua o la prosperidad compartida– las asociaciones genuinas no se construyen de la noche a la mañana. La diplomacia paciente y la voluntad colectiva son necesarias para lograr las metas comunes. Los objetivos estadounidenses son los mismos desde hace décadas: paz, prosperidad y estabilidad para EE. UU. y nuestros socios en todo el mundo.
Traducción al español por Leopoldo Gurman.


From Welfare State to Innovation State


Photo of Dani Rodrik
Dani Rodrik
Project Syndicate




PRINCETON – A specter is haunting the world economy – the specter of job-killing technology. How this challenge is met will determine the fate of the world’s market economies and democratic polities, in much the same way that Europe’s response to the rise of the socialist movement during the late nineteenth and early twentieth centuries shaped the course of subsequent history.
When the new industrial working class began to organize, governments defused the threat of revolution from below that Karl Marx had prophesied by expanding political and social rights, regulating markets, erecting a welfare state that provided extensive transfers and social insurance, and smoothing the ups and downs of the macroeconomy. In effect, they reinvented capitalism to make it more inclusive and to give workers a stake in the system.
Today’s technological revolutions call for a similarly comprehensive reinvention. The potential benefits of discoveries and new applications in robotics, biotechnology, digital technologies and other areas are all around us and easy to see. Indeed, many believe that the world economy may be on the cusp of another explosion in new technologies.
The trouble is that the bulk of these new technologies are labor-saving. They entail the replacement of low- and medium-skilled workers with machines operated by a much smaller number of highly skilled workers.
To be sure, some low-skill tasks cannot be easily automated. Janitors, to cite a common example, cannot be replaced by robots – at least not yet. But few jobs are really protected from technological innovation. Consider, for example, that there will be less human-generated trash – and thus less demand for janitors – as the workplace is digitized.
A world in which robots and machines do the work of humans need not be a world of high unemployment. But it is certainly a world in which the lion’s share of productivity gains accrues to the owners of the new technologies and the machines that embody them. The bulk of the workforce is condemned either to joblessness or low wages.
Indeed, something like this has been happening in the developed countries for at least four decades. Skill and capital-intensive technologies are the leading culprit behind the rise in inequality since the late 1970s. By all indications, this trend is likely to continue, producing historically unprecedented levels of inequality and the threat of widespread social and political conflict.
It doesn’t have to be this way. With some creative thinking and institutional engineering, we can save capitalism from itself – once again.
The key is to recognize that disruptive new technologies produce large social gains and private losses simultaneously. These gains and losses can be reconfigured in a manner that benefits everyone. Just as with the earlier reinvention of capitalism, the state must play a large role.
Consider how new technologies develop. Each potential innovator faces a large upside, but also a high degree of risk. If the innovation is successful, its pioneer reaps a large gain, as does society at large. But if it fails, the innovator is out of luck. Among all the new ideas that are pursued, only a few eventually become commercially successful.
These risks are especially high at the dawn of a new innovation age. Achieving the socially desirable level of innovative effort then requires either foolhardy entrepreneurs – who are willing to take high risks – or a sufficient supply of risk capital.
Financial markets in the advanced economies provide risk capital through different sets of arrangements – venture funds, public trading of shares, private equity, etc. But there is no reason why the state should not be playing this role on an even larger scale, enabling not only greater amounts of technological innovation but also channeling the benefits directly to society at large.
As Mariana Mazzucato has pointed out, the state already plays a significant role in funding new technologies. The Internet and many of the key technologies used in the iPhone have been spillovers of government subsidized R&D programs and US Department of Defense projects. But typically the government acquires no stake in the commercialization of such successful technologies, leaving the profits entirely to private investors.
Imagine that a government established a number of professionally managed public venture funds, which would take equity stakes in a large cross-section of new technologies, raising the necessary funds by issuing bonds in financial markets. These funds would operate on market principles and have to provide periodic accounting to political authorities (especially when their overall rate of return falls below a specified threshold), but would be otherwise autonomous.
Designing the right institutions for public venture capital can be difficult. But central banks offer a model of how such funds might operate independently of day-to-day political pressure. Society, through its agent – the government – would then end up as co-owner of the new generation of technologies and machines.
The public venture funds’ share of profits from the commercialization of new technologies would be returned to ordinary citizens in the form of a “social innovation” dividend – an income stream that would supplement workers’ earnings from the labor market. It would also allow working hours to be reduced – finally approaching Marx’s dream of a society in which technological progress enables individuals to “hunt in the morning, fish in the afternoon, rear cattle in the evening, criticize after dinner.”
The welfare state was the innovation that democratized – and thereby stabilized – capitalism in the twentieth century. The twenty-first century requires an analogous shift to the “innovation state.” The welfare state’s Achilles’ heel was that it required a high level of taxation without stimulating a compensating investment in innovative capacity. An innovation state, established along the lines sketched above, would reconcile equity with the incentives that such investment requires.